Page:Forneret - Ombres de poésie, 1860.djvu/257

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Oh ! qui que vous soyez en ce Paris immense,
Oui, vous avez de l’âme, oui, vous avez du cœur ;
Vous comprenez si bien la joie et la souffrance !..
J’aime à le répéter avec un doux bonheur.

Est-ce possible ? un nom, le mien, un pauvre atôme
Serait assez connu dans la grande cité,
Pour agiter parfois certain venin de l’homme…
N’en dois-je pas avoir un peu de vanité ?

Et puis, vos vers sont beaux, remplis de poésie,
Mots dignes, élevés, d’empereur ou de roi ;
Mais, pour les admirer comme j’en ai l’envie,
Que ne sont-ils, alors, pour d’autres que pour moi ?


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