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TABLE DES CHAPITRES.
CHAPITRE XIII.
EXHORTATION.
Pendant que le jeune prince demeure dans l’appartement des femmes, les dieux, afin de rengager à se faire religieux, changent les accords des concerts en exhortations. Ils lui rappellent les belles actions qu’il a faites dans ses naissances précédentes, ainsi que sa promesse de délivrer le monde de la douleur et de la mort. — Vanité des plaisirs. — Les causes et les effets. — Le vide est partout. Ainsi exhorté, le Bodhisattva pense à atteindre l’intelligence suprême, et quoique au milieu des femmes, n’est pas privé d’entendre la loi. 
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CHAPITRE XIV.
SONGES.
Le roi voit en songe le Bôdhisattva entouré d’une foule de dieux et se faisant religieux. Inquiété parce songe, il fait garder le palais de son fils par cinq cents hommes. — Visite du Bôdhisattva au jardin de plaisance. Il rencontre un homme vieux et décrépit. — Ses questions sur la vieillesse. Deuxième visite au jardin. — Rencontre d’un mort. Réflexions du Bôdhisattva sur les misères de l’homme. Il prend la détermination de délivrer l’humanité. — Quatrième visite au jardin. — Rencontre d’un religieux. — À la vue du calme de cet homme, le Bôdhisattva se promet de suivre son exemple et de travailler à secourir les créatures. — Cependant le roi apprenant quelles rencontres son fils a faites, ordonne de le garder étroitement. — Il recommande en même temps de le distraire par tous les moyens. — Rêve de Gôpâ, où elle voit la nature en désordre. Elle s’éveille effrayée, et interroge son époux, qui la rassure en lui expliquant son rêve. 
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CHAPITRE XV.
ENTRÉE DANS LE MONDE.
Le Bôdhisattva, avant de se faire religieux, demande l’autorisation à son père, qui combat son désir et le fait garder à vue. — Les dieux et les génies s’entendent pour plonger la ville dans le sommeil et ouvrir les portes au jeune prince. — Le Bodhisattva monte à minuit sur le haut du palais, et aperçoit les dieux qui l’attendent. Au même instant l’astre qui a présidé à sa naissance, se lève. Reconnaissant à ces signes que l’heure est venue, le prince demande son cheval â son écuyer. Celui-ci cherche à dissuader son maître, en opposant les délices d’un palais aux austérités de la vie religieuse ; mais tout est inutile. — Les dieux, remplis de joie, plongent dans le sommeil la ville tout entière. Tout obstacle disparait devant le Bodhisattva ; conduit par les dieux, il est déjà loin quand le jour parait. Il congédie alors les dieux, et renvoie son écuyer avec son cheval. — Cependant, les femmes, en s’éveillant, ne voyant pas le prince, jettent de grands cris. — Le roi envoie des courriers à la poursuite de son fils. — Ils rencontrent l’écuyer, et reviennent avec lui. — Douleur du roi et de Gôpâ en apprenant ce qui s’est passé. 
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