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APPENDICE.

Les descendants du quatrième, au nombre de cinquante-cinq mille, ont régné à Kapilavastou.

C’est d’eux que descendent les Çâkyas du temps du Bouddha Çâkya Mouni[1]. »

Voici maintenant les noms des parents de Çâkya Mouni, d’après le Mabâvanso, chronique de Ceylan. Je traduis sur la version anglaise de M. Georges Turnour, pag. 9 et 10.

Il y a eu quatre-vingt-deux mille souverains fils et descendants directs du roi Sihassaro ; le dernier fut Djayasêno. Ils ont été célèbres comme rois des Sâkyas de Kapillavatthou.

Le grand roi Sihahanou était fils de Djayasêno. La fille de Djayasêno s’appelait Yasôdarâ. Dans la cité de Dêwadaho, il y eut un chef des Sâkyas nommé Dêwadaho. De lui naquirent deux enfants, Anjano et Kachchâna. Cette dernière devint l’épouse du roi Sihahanou.

Yasôdarâ devint l’épouse du Sâkya Anjano. Anjano eut deux filles, Mâyâ et Padjâpati, et deux fils de la race de Sâkya, Dandapâni et Souppabouddho.

Sihahanou eut cinq fils : Souddhôdano, Dhotôdano, Sukkodano (Ghattitôdano) et Amitôdano[2] ; et deux filles : Amita et Pamita. Amita devint répouse du Sâkya Souppabouddho. Soubhaddakachchâna et Dêwadatta furent leurs deux enfants.

Mâyâ et Padjâpati furent toutes deux en même temps femmes de Souddhôdano. Notre vainqueur fut le fils du grand roi Souddhôdano et de Mâyâ. Le grand et divin sage descendait en ligne directe de Mahasammato, le pinacle de toutes les dynasties royales. Soubhaddakachchâna devint réponse du Bodhisatthô Siddhato. Son fils fut Râhoulo.

Les princes Bimbisâro et Siddhato furent amis. Leurs pères à tous les deux furent également des amis dévoués. Le Bodhisatthô avait cinq ans de plus que Bimbisâro. C’est à vingt-neuf ans que le Bodhisatthô partit (pour sa mission divine).

Après six années d’épreuves, il arriva à l’état de Bouddha, et alla, à trente-cinq ans, retrouver Bimbisâro.

Le grand sage Bimbisâro avait été lui-même, à l’âge de quinze ans, mis par son père (Bhâtiyo) à la tête du royaume. Le divin maître lui

  1. Journal of the Asiatic Society of Bengal, 1833, t. II, p. 385 et suiv. cité par Klaproth, Foe-koué-ki, pag. 213.
  2. Conf. pag. 193, note 1.