Page:Foucaux - La Reconnaissance de Sakountala.djvu/144

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

INTERMÈDE.


Le beau-frère du roi, chef de la police, entre d’abord ; puis viennent deux gardes, tenant un homme qui a les mains liées derrière le dos.


les deux gardes, battant le prisonnier. Allons, voleur, parle. Où as-tu volé cet anneau du roi qui porte son nom gravé ?

le prisonnier, d’un air craintif. Soyez bons, mes seigneurs ! je n’ai pas fait une chose pareille !

le 1er garde. Le roi t’a pris sans doute pour un brahmane éminent, et il t’a fait ce présent ?

le prisonnier. Écoutez-moi un instant. Je suis un pêcheur qui demeure dans l’enceinte de Sakrâvatâra[1].

2e garde. Voleur, est-ce qu’on te demande qui tu es ?

le chef de la police. Soûtchaka, qu’il nous dise tout avec ordre. Ne l’interrompez pas, vous deux.

les deux gardes, au prisonnier. Parle donc, comme l’ordonne le beau-frère du roi.

  1. V. p. 104.