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ACTE SIXIÈME
La nymphe Sânoumatî est amenée sur la scène
dans un char céleste.
sânoumatî. L’inspection des étangs consacrés des nymphes, que chacune de nous doit faire à son tour, vient d’être faite par moi. Maintenant que c’est l’heure du bain des nymphes, je vais aller voir de mes propres yeux ce que fait le sage roi. Sakountalâ n’est-elle pas, à présent, devenue une part de moi-même, par ma liaison avec Mênakâ[1] ? J’ai d’ailleurs été chargée par celle-ci de cette commission qui regarde sa fille. (Après avoir regardé de tous côtés.) Quoi ! au moment de la fête de la saison, il n’y a nulle apparence de préparatifs dans le palais du roi ? J’ai bien, par ma science divine, le pouvoir de tout connaître,
- ↑ On a vu, p. 22, que Mênakâ est la mère de Sakountalâ.