Page:Foucaux - La Reconnaissance de Sakountala.djvu/15

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même genre qu’on représentait publiquement à Calcutta pendant la saison froide, et qui, ainsi qu’il l’avait appris, portaient le nom de comédies.

« Je résolus aussitôt de lire celles de ces productions qui passaient pour les meilleures, et je lui demandai lequel de leurs Natacs était le plus universellement estimé. Il me répondit sans hésiter que c’était Sakountalâ, récitant à l’appui de son opinion, suivant l’usage des Pandits, la stance suivante :

« L’anneau de Sakountalâ, dans lequel le quatrième acte et quatre stances de cet acte brillent d’un éclat extraordinaire, est une riche effusion du génie de Kâlidâsa. »

« Je parvins bientôt à m’en procurer une copie exacte, et, aidé par mon maître, j’en fis d’abord une traduction littérale en latin[1]. »

La traduction anglaise de William Jones, réimprimée à Londres en 1790, servit de texte à la traduction allemande de Forster, qui parut l’année suivante. C’est probable-

  1. Sakountalâ, ou l’Anneau fatal, drame traduit du sanscrit en anglais, par sir Wm Jones, et de l’anglais en français, par le Cit. A. Bruguière, in-8o. Paris, an XI-1803.