Page:Foucaux - La Reconnaissance de Sakountala.djvu/201

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le disciple. Comme l’ordonne Votre Sainteté. (Il sort.)

kâcyapa. Cher fils, toi aussi, accompagné de ton fils et de ton épouse, monte dans le char d’Indra et retourne dans ta capitale.

le roi. J’obéis aux ordres de Sa Sainteté.

kâcyapa. De plus

« Qu’Indra verse des pluies abondantes pour tes sujets ; et toi-même, multiplie les sacrifices pour rassasier les habitants du ciel. Passez ainsi, tous les deux, au milieu des révolutions de cent âges, à l’aide de bienfaits réciproques[1] dignes d’être célébrés à cause des faveurs répandues sur les deux mondes (de la terre et du ciel) ! »

le roi. Bienheureux, je ferai pour cela tous mes efforts.

kâcyapa. Cher fils, que puis-je faire encore pour toi ?

le roi. Y a-t-il une faveur qui surpasse celle-ci ? Si Votre Sainteté veut en faire encore une, c’est que cette parole de Bharata s’accomplisse :

« Que le roi se conduise de manière à faire le bonheur de ses peuples ; que Sa-

  1. C’est-à-dire les sacrifices que le roi et Sakountalâ devront faire aux dieux, qui, en retour, leur assureront le cours régulier des saisons, afin d’obtenir des récoltes abondantes.