Page:Foucaux - La Reconnaissance de Sakountala.djvu/56

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

avons encore autre chose à demander par le désir d’entendre une histoire intéressante.

priyamvadâ. Parlez sans hésiter, car les anachorètes peuvent être interrogés sans réticence.

le roi. Je désire bien connaître ton amie.

« Les vœux monastiques, contrariant ceux de l’amour, doivent-ils être observés seulement jusqu’à ce qu’elle soit donnée pour épouse, ou bien doit-elle rester toujours avec les gazelles ses favorites, aux yeux pareils aux siens ? »

priyamvadâ. Seigneur, si pour l’accomplissement des devoirs religieux cette jeune personne est sous la dépendance d’un autre, c’est aussi le devoir de son précepteur spirituel de lui donner un époux digne d’elle.

le roi, à part. Voilà une affaire qui n’est pas difficile à régler !

« Ô mon cœur ! reprends courage, maintenant que la certitude a succédé au doute. Ce que tu croyais du feu est un diamant qu’on peut toucher ! »

sakountalâ, avec impatience. Anasoûyâ, je vais m’en aller !

anasoûyâ. Pourquoi donc ?

sakountalâ. Je dénoncerai à la sainte