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Introduction

9, 35 : Tel est du moins le chiffre traditionnel ; mais v. supra p. 322.

10, 3 : Nous rendons régulièrement Bhagavat par « Bienheureux » et Tathâgata « Celui qui est venu ainsi » (l’Erchomenos) par « Prédestiné ». — Nous gardons en principe aux mots indiens leur forme sanskrite, sauf dans les citations de textes pâli.

11, 20 s. : V. à la Liste des titres abrégés Oldenberg et Senart.

12, 24 : É. Senart Origines bouddhiques (Bibl. de vulgarisation du Musée Guimet, vol. XXV Paris 10907 p. 6 et 42 du tiré à part).

12, 42 : Nous employons l’équivalent « Monarque universel » pour le Cakravartin indien auquel É. Senart a consacré tout le premier chapitre de son Essai. — Il va de soi qu’une grande partie de ce dernier ouvrage garde une valeur durable. Nous ne songeons pas à dissimuler que nous avons suivi une méthode diamétralement inverse de la sienne. À la façon des mythologues comparatistes il part du mythe, considère que celui-ci s’est mué en légende et le saisit en train de s’acheminer à l’état de conte (p. 435). Nous partons au contraire du récit traditionnel et ne nous interdisons pas de discerner ce qu’il peut avoir de fond historique dissimulé sous les superstructures mythiques édifiées après coup. Mais nous ne pouvons que nous retrouver d’accord quand (p. 448) il réclame pour l’action populaire une large place et décèle dans la tradition plus d’une fiction empruntée au cycle vishnouite. D’autre part nous n’écartons pas systématiquement et à l’avance, comme H. Oldenberg, les traditions légendaires dont le caractère apocryphe est évident : nous les retenons au contraire pour tâcher d’en tirer, à défaut de données historiques, d’utiles enseignements sur le jeu de l’esprit humain. En fait les documents indiens nous fournissent avant tout (ainsi qu’il est spécifié p. 13) les éléments d’une étude de psychologie religieuse. Reconnaissons qu’ils ne permettent guère d’aborder le bouddhisme que de ce biais. L’étudiant doit savoir qu’aucune recherche de fond ne peut plus être entreprise sur cette religion par qui ne dispose pas des sources tibétaines et chinoises en même temps que des indiennes.

13, 12 : La phrase est empruntée à Aug. Barth (Œuvres, I, p. 344), mais il lui donne une application différente : c’est à l’interprétation astronomique imposée à la légende par H. Kern dans les notes de son Histoire du Bouddhisme dans l’Inde (trad. Gédéon Huetvol. Paris 1901) qu’il reproche de négliger l’homme.

13, 38 : CVA XI I, II ; ne pas confondre ce Purâṇa avec l’hétérodoxe Pûraṇa (supra p. 251).

15, 13 s. : Nous ne retenons, pour simplifier les choses, que les quatre grandes dénominations sous lesquelles Yi-tsing range les dix-huit sectes bouddhiques (I-Tsing A Record of the Buddhist Religion trad. J. Takakusu Oxford 1896 p. xxiii). Aux deux textes pâli cités (MVA et MPS) il faut adjoindre le Culla-vagga (CVA), le Sutta-nipâta (SN), le Jâtaka et tout particulièrement l’introduction à son commentaire (NK), ainsi que le commentaire du Dhammapada (DhPC). On peut y ajouter trois sutta du Majjhima-nikâya (nos 36, 85 et 100) qui ne sont guère qu’un remaniement du MVA ; dans le Dîgha-nikâya, le Mahâpadâna-sutta (trad. dans Dial. II) qui ressasse la vie de Çâkya-muni sous le nom du Buddha précédent Vipassi = Vipaçyin (de même que fait aussi le MVU I p. 193 s. sous le nom du Buddha Dîpankara) ; et dans le Saṃyutta-nikâya le Mahânidâna-sutta (trad. dans Dial. II). N’oublions pas enfin les compilations singhalaises et birmanes utilisées respectivement par Spence Hardy (Manual) et P. Bigandet (Vie). — Aux textes sanskrits (LV et DA) se rattachent, outre le Buddha-carita (BC) et le Sûtrâlankâra (SA), les extraits du Dulva tibétain réunis par W. W. Rockhill (Life) ainsi que la compila-