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LA NÉGRESSE BLONDE
à belles dents, sans nul émoi,
elle dévore tout, et moi,
Négresse, je t’apporte ici
mon cœur et ma cervelle aussi,
mon foie itou,
et bâfre tout
trou lai tou !
car, sans mentir, j’ai proclamé
que dans ce monde
laid, sublunaire et terraqué
et détraqué
pour qui n’est pas un paltoquet
comme Floquet[1],
seule fut digne d’être aimée
la Blonde Négresse, la Négresse blonde !…
- ↑ Il faut bien avouer que le nom du respectable et feu M. Floquet vient ici comme des cheveux sur la soupe. Mais, bah !
(Note de l’Auteur.)