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THÉORIE DE LA CHALEUR.

rieure de cette même tranche, son épaisseur, et sa conducibilité spécifique, désignons aussi par etc. les températures des surfaces inférieure et supérieure des différentes tranches, et par la conducibilité et l’épaisseur de ces mêmes tranches, enfin supposons que toutes ces surfaces soient dans un état semblable à la superficie du solide, en sorte que la valeur du coëfficient leur soit commune.

La quantité de chaleur qui pénètre la surface inférieure d’une tranche correspondante à l’indice quelconque est celle qui traverse cette tranche est et la quantité qui en sort par la surface supérieure est Ces trois quantités, et toutes celles qui se rapportent aux autres tranches, sont égales ; on pourra donc former les équations en comparant toutes les quantités dont il s’agit à la première d’entre elles, qui est on aura ainsi, en désignant par le nombre des tranches :