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CHAPITRE II.

contient et à devenir nulle, lorsqu’on donne à sa valeur totale égale au rayon de la sphère, quelle que soit d’ailleurs la valeur de On aurait donc dans cette hypothèse, en désignant par la fonction de et qui doit donner la valeur de les deux équations

de plus il faut que l’état initial soit représenté par cette même fonction on aura donc pour seconde condition Ainsi l’état variable d’une sphère solide dans la première hypothèse que nous avons décrite, sera représenté par une fonction qui doit satisfaire aux trois équations précédentes. La première est générale, et convient à chaque instant à tous les points de la masse ; la seconde affecte les seules molécules de la surface, et la troisième n’appartient qu’à l’état initial.

115.

Si le solide se refroidit dans l’air, la seconde équation est différente ; il faut alors concevoir que l’enveloppe extrêmement mince, est retenue par une cause extérieure, dans un état propre à faire sortir à chaque instant de la sphère, une quantité de chaleur égale à celle que la présence du milieu peut lui enlever.

Or la quantité de chaleur qui, pendant la durée d’un instant infiniment petit s’écoule dans l’intérieur du solide, à travers la surface sphérique placée à la distance est égale à et cette expression générale est applicable à toutes les valeurs de Ainsi, en y supposant on connaîtra la quantité de chaleur qui, dans l’état