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THÉORIE DE LA CHALEUR.

est représentée par une ligne formée de deux arcs égaux placés symétriquement de part et d’autre de l’axe des dans l’intervalle de à (voy. fig. 11) ; cette condition est exprimée ainsi La ligne qui représente la fonction est au contraire formée dans le même intervalle de deux arcs opposés, ce qu’exprime l’équation


Une fonction quelconque représentée par une ligne tracée arbitrairement dans l’intervalle de à peut toujours être partagée en deux fonctions telles que et En effet, si la ligne F’F’mFF représente la fonction et que l’on élève par le point O l’ordonnée Om, on tracera par le point m à droite de l’axe Om l’arc mƒƒ semblable à l’arc mF’F’ de la courbe donnée, et à gauche du même axe on tracera l’arc mƒ’ƒ’ semblable à l’arc mFF ; ensuite on fera passer par le point m une ligne φ’φ’mφφ qui partagera en deux parties égales la différence de chaque ordonnée ou à l’ordonnée correspondante ou On tracera aussi la ligne ψ’ψ’Oψψ dont l’ordonnée mesure la demi-différence de l’ordonnée de F’F’mFF à celle de ƒ’ƒ’mƒƒ. Cela posé, les ordonnées de la ligne F’F’mFF et de la ligne ƒ’ƒ’mƒƒ étant désignées l’une par et la seconde par on aura évidemment désignant aussi l’ordonnée de φ’φ’mφφ par et celle de ψ’ψ’Oψψ par on aura


donc