Page:Fourier - Théorie analytique de la chaleur, 1822.djvu/581

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
549
CHAPITRE IX.

La quantité qui désigne la limite de la seconde intégrale, a une valeur infiniment petite ; et la valeur de l’intégrale est la même lorsque cette limite est et lorsqu’elle est

416.

Cela posé, reprenons l’équation

Ayant placé l’axe des abscisses on tracera au-dessus de cet axe la ligne dont l’ordonnée est La forme de cette ligne est entièrement arbitraire ; elle pourrait n’avoir d’ordonnées subsistantes que dans une ou dans quelques parties de son cours, toutes les autres ordonnées étant nulles.

On placera aussi au-dessus du même axe des abscisses une ligne courbe dont l’ordonnée est désignant l’abscisse et un nombre positif extrêmement grand. Le centre de cette courbe, ou le point qui répond à la plus grande ordonnée pourra être placé soit à l’origine O des abscisses soit à l’extrémité d’une abscisse quelconque. On suppose que ce centre est successivement déplacé, et qu’il se transporte à tous les points de l’axe des vers la droite, à partir du point O. Considérons ce qui a lieu dans une certaine position de la seconde courbe, lorsque le centre est parvenu au point qui termine une abscisse de la première courbe.

La valeur de étant regardée comme constante, et étant seule variable, l’ordonnée de la seconde courbe sera

Si donc on conjugue les deux courbes pour en former une