Page:Fournier - Souvenirs poétiques de l’école romantique, 1880.djvu/19

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Plus mon nom s’étendra, plus je suis criminel ;
Et l’immortalité rend la faute infinie.

. . . . . . . . . . . . . .


Le sceptre du talent, au jour prédestiné,
Fera devant le Dieu qui me l’avait donné
Mon honneur ou ma honte :
Sur la face du monde où mes fruits ont germé.
De chaque sentiment dans les âmes semé,
À ta justice, ô Dieu, ma gloire rendra compte !