Aller au contenu

Page:Frère Gilles - Les choses qui s'en vont, 1918.djvu/186

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
186
LES CHOSES QUI S’EN VONT

dence, et propre plus que tout autre à servir le génie canadien pour le développement et la satisfaction de ses plus légitimes aspirations de l’esprit et du cœur.

Nous l’aimerons, parce que le Très-Haut qui nous l’a donnée il y a 300 ans, nous l’a conservée jusqu’à ce jour, par ce qu’on a bien voulu appeler le « miracle canadien. » Puis, comme la reconnaissance attire de nouveaux bienfaits, nous en remercierons le Seigneur. Et pour qu’Il nous fasse la grâce de ne pas être dépouillés de ce trésor, je voudrais que tous les petits enfants — nos hommes de demain — apprissent, pour la réciter souvent, cette courte prière qui résume les enseignements de « nos voix » :

Mon Dieu, je vous aime de tout mon cœur et par-dessus toutes choses, et j’aime mon Canada-Français, plus que moi-même, pour l’amour de Vous.