Page:Frédéric Christol - L'art dans l'Afrique australe, 1911.djvu/146

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
76
l’art dans l’afrique australe
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

Une remarque que l’on fait sans grand effort, c’est que les chefs zambéziens sont d’esprit beaucoup plus délié que les sujets ; cela s’explique, car ceux-ci, affranchis d’hier, ont été, pendant bien longtemps, subjugués et déprimés par un dur esclavage.


pendant l’inondation annuelle

Pendant ce court voyage, nous avons pu entrevoir combien les Barotsi ont fait de progrès — il est sûr qu’on en verra de plus grands — mais on peut quand même dire que les Zambéziens sauvages, superstitieux et cruels, que voyait M. F. Coillard, le vénéré fondateur de la mission zambézienne, en 1885, ont subi l’influence de l’Évangile, bien plus peut-être que ne le croient leurs vaillants missionnaires.

Puis l’abolition de l’esclavage, proclamée le 16 juillet 1906, servira aussi certainement, après un temps de crise, la cause de la mission.