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XVI

L’IMPUISSANCE DE LA FEMME


 
Quand elle eût vu dans mes prunelles resplendir
Le regret de l’avoir perdue et de partir,
Et qu’elle eût retiré sa main de ma poitrine,
Je lui criai : « Bénie à jamais la divine
Blessure que m’a faite avec tant d’âpreté
Toute ta souveraine et superbe beauté !
Oh ! soit-elle bénie à jamais, la blessure
Divine que m’a faite un jour ta chevelure
Et celle que m’ont faite encore tes doigts divins !
Bénis, tes yeux pareils aux soleils d’où tu vins