La furent receü a joie.
C’est moult bien raison c’on m’en croie.
e du tout voloie parler,
De leur venir, de leur aler,
De leurs joies, de leurs solas,
Trop seroit prolongiés li cas ;
Mais encores j’en parlerai
.I. petit, car matere en ay.
En ce soir que je recommande,
Qu’il vinrent a la Blance Lande,
On trettïa .ii. mariages,
Des quelz proçains est li linages
As rois, au duch, et a sa fille
Florée, qui tant est gentille,
La hiretiere de Montgriès,
Qui estoit cousine de priès
A Hermondine, on le scet bien,
Et c’on prise sour toute rien,
Car elle est belle et de bon grain.
On le donna a Agravain,
.I. chevalier, cousin dou roy
Artu et qu’il amoit en foy,
Car il estoit bons chevaliers,
As armes corageus et fiers,
Et de tous biens avoir ydones.
Agravains estoit encor jones
Sus la queste ditte devant,
Mais on parlera en avant
Assés de ses chevaleries
Qui furent moult autorisies,
Ou temps que Lancelos regna.
Le second mariage on a f. 224 d
Pourparlé, vous sarés de qui :
De Luciienne ossi. A qui ?
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