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POÉSIES

Li rendera sans mentir
De tous ses ahans.

S’en servant n’estoit oye
Sa proyere et recoeillie
En trop dur parti
Seroit, et son temps aussi
Plorroit à chiere esbahie.
Se loyalment etc.


Si tos que Plaisanche ot chanté,
Jonece qui m’avoit hanté
Et compagnié an et demi
En dist un pour l’amour de mi,
Lequel est tout prest del avoir
Se celi vous volés sçavoir.

Virelay.

Assés je me recognoi.
Coers qui s’esbahist de soi
Ne scet qu’il fet ;
De joie en péril se met
Et en anoi.

Et pour ce qu’en ce parti
J’ai plus avant obéy
Dou temps passé
Qu’il ne besongnoit à mi
Dont j’en ai souvent senti
Mainte durté.