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POÉSIES

Lay.

Flour d’onnour très souverainne
En qui virginité maint
Et parmaint,
Euls tamaint
Sont gari del ardant painne
Que temptation amainne
Par l’anemi qui nous chaint
Et destraint
Et constraint
À toute heure et nous fourmainne ;
Mès de tous biens est si plainne
Qu’ens es sains cielz ne remaint
Sainte ou saint
Qui se faint
De loer à longe alainne
Ta vertu noble et hautainne
Qui n’amendrist ne ne fraint,
Mais estaint
Et restraint
Nostre adversité proçainne.

Et pour ce te doi
De coer et de foi
Honnourer loer et servir,
Car cils ou je croi
Descendi en toi
Sans virginité amendrir.
Saint Jehan au doi