Page:Fromentin - Dominique, 1863.djvu/176

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VIII


« Très certainement il faut que vous ayez beaucoup souffert, m’écrivit Augustin en réponse à des déclamations fort exaltées que je lui adressais très-peu de jours après le départ de Madeleine et de son mari ; mais de quoi ? comment ? par qui ? J’en suis encore à me poser des questions que vous ne voulez jamais résoudre. J’entends bien en vous le retentissement de quelque chose qui ressemble à des émotions très-connues, très-définies, toujours uniques et sans pareilles pour celui qui les éprouve ; mais cette chose n’a pas encore de nom dans vos lettres, et vous m’obligez à vous plaindre aussi vaguement que vous vous plaignez. Ce n’est