desquels on expédie
les bois en les faisant flotter. N’as-tu pas déjà remarqué, Julien,
le long de notre route, ces bois et ces grosses bûches qui descendent
tout seuls les rivières ?
— Oui, oui : il y a sur le rivage des ouvriers armés de crocs qui
empêchent les bûches de s’arrêter en chemin.
— Eh bien, c’est un homme de la Nièvre, Jean Rouvet, qui a eu le
premier, il y a déjà quatre cents ans, la bonne idée de faire flotter
les bois de cette manière en les abandonnant au cours de l’eau. Ainsi
arrivent jusqu’à Paris et dans les autres villes les bois qui servent
à chauffer les habitants ou à construire les maisons.