encore dans ce quartier que se trouve l’École de médecine, où se préparent un grand nombre de nos médecins, et l’École de droit, d’où sortent beaucoup de nos avocats.
— Oh ! dit Julien, que de mouvement on se donne à Paris, que de peines on prend pour s’instruire ! Je me rappelle que le petit Dupuytren avait étudié la médecine à Paris et que Monge a professé à l’École polytechnique.
— Paris a aussi d’admirables bibliothèques, dit l’oncle Frantz, comme la Bibliothèque nationale, qui contient trois millions de volumes. Là sont rassemblés les livres les plus savants ; professeurs ou élèves les consultent chaque jour ; de tout ce travail, de tous ces efforts sont sortis et sortiront encore la gloire, la richesse et l’honneur de la patrie.
En causant ainsi on marchait toujours et on commençait à être bien las ; on songea à se reposer un peu et à réparer ses forces : le morceau de pain et de fromage du matin était déjà loin.
L’oncle Frantz entra avec ses neveux dans un petit restaurant, et pour une modique somme on fit un bon repas,