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CHAPITRE XIV

DERNIÈRES AVENTURES


Dans une petite crique ombragée par de grands saules, nous trouvâmes le pilote occupé à disposer les avirons d’une barque encore retenue à la rive. J’avais craint les fatigues d’une marche forcée à travers les bois, et je vis avec plaisir qu’au lieu d’une excursion pédestre, il s’agissait de la faire en canot. J’en témoignai ma satisfaction au pilote.

– Ici, me dit-il, nous ne savons voyager que de deux façons : à cheval ou en canot ; nous laissons aux Galiciens nouvellement débarqués la ressource d’enfourcher le sentier. Vous savez ramer, sans doute ? s’adressant à Calros.

Celui-ci fit un signe affirmatif, et nous prîmes place dans la barque ; en ma qualité de passager, j’étendis mon manteau dans le fond pour me mettre à l’abri du vent. Quoique assez éloigné de son embouchure, la rivière était gonflée par le flot et cla-