Page:Gaffiot - Dictionnaire illustré Latin-Français.djvu/109

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âlïquantus, a, uni (de aliquan-tum), assez grand, d’une grandeur notable : aliquanlum numerum fru-menti congesseral Bell. Afh. 21,

1, il avait amassé une assez grande quantité de froment, cf. Sall. J. 74, 3; timor aliquanius Sall. J. 105,4, uno crainte assez forte ; aliquanlum emensus est iler Liv. 25, 35, 7, il fit passablement de chemin, cf. 29, 35,13; 38, 27, 5.

àUquâtënûs, adv., jusqu’à un certain point : SëN. 7, 27,

2, etc. ; Quint. 10, 1, 74, etc. àiïques, v. aliquis ^ >.

1 âlïquï, quà, quôd (alis, qui), adj.-pron. indéfini, quelque 1T 1 aliqui adj. [mais plus rare que aliquis] : aliqui morbus Cat. Afjr. 157, 7, quelque maladie, cf. ClC. Inv. ■2, 49; de Or. 3, 138 ; Fam. 7,1,

1 ; Ac. 2, 19 ; Tusc. 1, 23 ; Rep. 1, 68, etc. Il [subst.] quelqu’un : PL. Slich. 67 ; ClC. Sull. 39 ; Part. 101 ; Plane. 31 ; CjEL. Fam. 8,7,2 ; Gms. G. 5,26,4 ; Lrv. 4, 35,9 H 2 aliqua [rar’ subst.] quelque femme : Ov. Am. 2, 4, 11; 2, 4, 13; Sen. Conlr. 2,2,11, etc. Il [adj.J PL. Avl. 622, etc. ; Cic. Inv. 1, 94 ; Varr. L. 7, 1, etc. "H 3 aliquod touj. adj. II 4 pour les acceptions de aliqui, v. aliquis.

3> >- la forme aliquse nom. sing. fém. ne se trouve que dans Lucn. 4, 263; ClC. Fam. 6, 20,

2 (M) ; les formes du plur. sont rares à l’ép. classique.

2 âlïquï, abl. n. arch. de aliquis: PL. Au!. 24; MU. 1181; Most. 174 ; Truc. 922.

àlïquïcumque, quœcumque,quod-cumque, n’importe quel autre : Aquil. Rom. 42.

àlïquid, v. aliquis 9’.

àlïquïlïbët, œlibet, odlibel, quelconque : C.-Aur. Chron. 1, 4, 70 ; Cod. Th. 13,1, 9.

aliquis, quâ, quid (alis, guis), adj.-pron. indéf.; la forme aliquis est tantôt adj., tantôt subst. ; pour aliqua, v. aliqui; aliquid touj. subst. 1T 1 quelqu’un [indéterminé, mais existant], un tel ou un tel : quisquis est ille, si modo est aliquis ClC. Br. 255, celui-là quel qu’il soit, ci seulement il y a qqn [s’il existe] ; quivis licet, dum modo aliquis ClC. AU. 10, 15, 3, n’importe qui, pourvu qu’il y ait qqn; si canes lalrent, cum deos salulalum aliqui venerint ClC. Amer. 56, si les chiens aboyaient, quand tels ou tels viennent saluer les dieux... ¶ adj., quelque, tel ou tel : sive illa arle pariaiur aliqua sive exerci-talione quadam sive nalura Cic. Br. 25, qu’elle [l’éloquence] provienne soit de tel ou tel système théorique, soit d’exercices spéciaux, soit de dispositions naturelles ; verba adligata quasi ceria aliqua lege versus Cic. de Or. 3, 176, mots liés pour ainsi dire par quelque loi métrique déterminée; est aliqua mea pars virilis Cic. Verr. 4, 81 j’ai là pour uno part [si petite qu’elle soit, elle existe] mon lot personnel} excutiendum est quidsit «carere», ne relinquatur aliquid erroris in verbo ClC. Tusc.

1, 88, il faut définir nettement le mot carere, pour qu’il ne reste pas en lui qq. principe d’erreur; in aliquo judicio ClC. Verr. 5,176, dans tel ou tel procès *t\ 2 [joint ou non à alius] quelque [n’importe lequel], tel ou tel : non alio aliquo, sed eo ipso crimine Cic. Sest. 53, non pas pour tel ou tel autre grief, mais précisément pour celui-là, cf. Inv. 2, 74 ; de Or. 2, 36, etc. Il cum mercaturas facerent aut aliquam ob causam navigarent ClC. Verr. 5, 72, en faisant du commerce ou en naviguant pour un motif quelconque^ misericor-dia, odio, motu animi aliquo per-lurbatos (judices) ClC. Br. 200, [s’il voit les juges] remués par la pitié, par la haine ou par une passion quelconque; luam culpam non modo derivare in aliquem, sed communicare cum altero Cic. Verr.

2, 49, je ne dis pas détourner ta culpabilité sur quelqu’un [n’importe qui], mais la partager avec un autre ; quamvis ample.m sit, id est parum lum, cum est aliquid amplius Cic. Marc. 26, si considérable que ce soit, c’est encore trop peu, quand il y a qqch [quoi que ce soit] de plus considérable 11 3 quelque (de qq importance) : nemo vir magnus sine aliquo afflatu divino unquam fuit ClC. 2, 166, personne n’a jamais été un grand homme sans quelque inspiration divine ; niltil um-quam fecit sine aliquo quseslu ClC. Verr. 5, 11, il n’a jamais rien fait sans tirer qq profit ; quod Italiam sine aliquo vulnere cepis-setU Ces. C. 3, 73, [remercier la fortune] de ce qu’ils avaient pris l’Italie sans trop de pertes (sans perte de qq conséquence) Il si aliquid modo esset viti Cic. de Or. 1, 129, s’il y avait seulement le moindre défaut; si alicujus inju-rix sibi conscius fuisset Cms. G. 1, 14, 2, s’il avait eu quelque injustice (une injustice réelle) à se reprocher; sero facturos cum aliquid calamilatis esset acceplum Cjes. G. 5, 29, 1, [il disait] qu’il serait trop tard pour eux do prendre cette mesure quand on aurait essuyé quelque grave échec "H 4 [avec uno négation] : difficile est non aliquem, nefas quemquam prœ-terire Cic. Sen. 30, il serait difficile de n’en pas oublier qqn, et ce serait criminel d’en omettre un seul ; qui neque exercitationis ullam ■mam neque aliquod prweeptum arlis esse arbUrarenlur Cic. de Or, 1,14, en hommes qui ne pensaient pas qu’il existât ni une seule méthode d’exerciee ni le\ moindre précepte théorique; non enim declamatorem aliquem /de ludo, sed doclissimum queerimus Cic. Or. 47, car ce n’est pas quelque déclamateur d’école, c’est un homme du plus grand savoir que nous avons en vue dans cette enquête 51 5 [ironique] gravis auclor, Calatinus credo aliquis aut Africanus ClC. Pis. 14, caution de poids, comme un (Atti-lius) Calatinus, je crois, ou comme un (Scipion 1’) Africain ; Phormioni alicui ClC.

Pkil. 2, 14, à quelque Phormion Il 6 [avec noms de nombre] quelque, environ : elleborum potabis aliquos viginti dies Pl. Men. 950, tu boiras, de l’ellébore pendant quelque vingt jours, cf. Cat. Agr. 156; Orig. frg. 83 [Gell. 3, 7, 6]} Cic. Fin. 2, 62; mais velim mitias de luis librariolis duos aliquos ClC. AU. 4, 4b, 1, je voudrais que lu m’envoies deux de tes copistes [indéterminés, ceux que tu voudras]; souvent unus aliquis ou aliquis unus, v. unus II 7 [formules] : dicet aliquis Cic. Tusc. 3, 46, etc.; qu&ret aliquis ClC. Verr. 5, 180, etc., qqn dira, demandera; inquiet aliquis ClC. Verr. 2, 45, dira qqn 1T 8 [floter] exile aliquis Pl. Epid. 399, sortez, qqn ; aperile aliquis Pl. Merc. 131, ouvrez, qqn ¶ exoriare aliquis nos-tris ex ossibus ultor Vinc En. 4, 625, puisses-tu sortir de mes cendres qui que tu sois comme un vengeur H 9 aliquid : aliquid passe in dicendo Cic. de Or. 1, 91, avoir qq valeur comme orateur, cf. Br. 54, etc. ; est hoc aliquid, tametsi non est salis Cic. Csecti. 47, c’est là qqch, mais ce n’est pas assez, cf. CM 8 ; ego quoque aliquid sum ClC. Fam. 6, 18, 3, moi aussi, je suis qqch; quos singulos sicul ope-rarios conlemnas, eos aliquid putare esse universos ClC. Tusc. 5, 104, des gens que l’on méprise individuellement comme des manœuvres, [c’est uno sottise] de croire qu’ils sont qqch en bloc ; si modo sit aliquid esse beatum Cic Fin. 2, 86, si du moins c’est qqch que le bonheur ¶ [pris adv1] aliquid differre Cic. Tusc. 3, 84, différer en qqch (qq peu) ; aliquid obesse Cic. Flacc. 103, porter qq préjudice, faire qq tort.

a > dat. sing. arch. aliquoi Sen. Conlr. 9, 5, 11; abl. n. arch. aliqui Pl. Aul. 24, etc.; nom. plur. arch. aliques d’après Charis. 159, 7; dat.-abl. plur. aliquis Liv. 24, 22, 14; 26, 15, 3; 26, 49, 6; 45, 32, 6.

àlïquispïam [forme discutée] : aliquapiam donné par p et G dans Cic. Sest. 63; aliquorumpiam Mamert. Anim. 3, 12 : qqn, n’importe qui.

âlïquisvis, -qu&vis, -quidvis (aliquis, volo), n’importe quel ou quelle, n’importe quoi : Cass. Var. 1, 4.

âlïquô, adv. (alis, quo), 1T 1 quelque part [avec mouvement]: aliquo concedere ClC. Cal. 1,17, se retirer qq part; al. deducere CM 66, emmener qq part ; migrandum Rhodum aut aliquo terrarum Brut. Fam. 11, 1, 3, il faut émigrer à Rhodes ou en qq endroit du monde 1T 2 [flg.] = ad aliquam rem : studiaperveniendi aliquo ClC. de Or. 1, 135, le désir d’atteindre un but; omnis labor aliquo refe-ralur Sen. Tranq. 12, 5, que tout travail se rapporte à une fin. âlïquôbî, v. alieubi w> >« âlïquoi, v. aliquis gfr >. âlïquondë, v. alicunde b >. âlïquôt (alis, quot). [indécl.;