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motechnie; paucis ante quam mortuus est an diebus an mensibus [mss.] Cic. Br. 89, ou peu de jours ou peu de mois avant sa mort, cf. AU. 11, 6, 6; Virg. En. 1, 328; Cn. Octavius est an Cn. Cornélius quidam Cic. Fam. 7, 9, 2, il y a un certain Gn. Octavius ou Cn. Cornélius, cf. AU. 1, 3, 2 ; 1,17,16; 2, 7, 3; 7, 1, 9; Liv. 28, 43, 3; Tac. An. 1, 13, etc.

II interrog. ind., ¶ 1 simple; a) après nescio, haud scio, je ne sais pas ; qui scio ? comment sais-je ? dubito, je doute ; incertum est, il n’est pas sûr, an, dans la langue classique, signifie « si ne... pas »: qui scis an tibi istuc evenial prias quam mihi ? PL. Most. S8, comment sais-tu si cela ne t’arrivera pas plus tôt qu’à moi ? Pers. 717; [ces expr. peuvent souvent se traduire par] peut-être : qui scis an quœ jubeam sine vi facial Ter. Eun. 790, il se pourrait qu’il fasse sans contrainte ce que j’ordonne ; haud scio an aliter sentias Cic. de Or. 1, 263, peut-être bien as-tu une autre opinion ; de L. Brulo dubitarim an propter odium lyranni ecfrenatius in Aruntem invaserit Cic. Tusc. 4, 50, touchant L. Brutus, je serais porté à croire qu’il s’est jeté sur Aruns avec plus d’emportement à cause de sa haine du tyran; cf. Sen. Ep. 108, 22 1| [suivi d’une négation, nescio an en lat. class. signifie] peut-être ne pas : haud scio an nulla beatior (senectus) possit esse Cic. CM 56, il se pourrait qu’il n’y ait pas de vieillesse plus heureuse; haud scio an nihil ic. Lis. 20, peut-être rien; id haud scio an non possis Cic. Ac. 2, 81, peut-être ne le peux-tu pas, cf. de Or. 2, 18; Ofi. 3, 50; Lœ SI, etc.; [les mss ont haud scio an umquam : Cic. Or, 7; ulli Cic. Fam. 9, 9, 2; AU. 4, 3, 2 [M] ; ulli Nep. Tim. 1,1, et les éditeurs rétablissent la négation]; b) mais temptas an sciamus PL. Pœn. 557, tu essaies de voir si nous savons ; quid refert an alia mutis dissimilia habeat Sen. Ir. 3, 27, 2, qu’importe (s’il a) qu’il ait d’autres points de différence avec les animaux ; an accincti forent rogitantes Tac. H. 2, 88, leur demandant s’ils avaient leurs épées ; spectare an Liv. 31, 48, 6, rechercher si ; consulti an dorent Liv. 45, 20, 6, consultés sur le point de savoir s’ils accordaient; quaerere an Liv. 40, 14, 7, demander si ; M. Curtium castigasse ferunt dubitantes, an ullum magis Romanum bonum quam arma virtusque esset Liv. 7, 6, 3, M. Curtius leur reprocha, dit-on, leurs hésitations en demandant si pour les Romains il y avait un bien avant les armes et le courage ; c) [nescio an a pris l’acception adverbiale et souvent il n’a aucune influence sur le verbe] : Verr. 1, 125; Or. 7; de Or. 2, 72; Leg. 1, 56; Atl. 14, 11, 2, etc.; Liv. 23, 16, 16; 26, 42, 4; [incertum an de même] : Cic. CM 74 1T 2 interr. indir. double; ne., an, si... ou si... : si a natura deus aliqui requirat, contentane sit suis integris sensibus an poslulet melius aliquid... Cic. Ac. 2, 19, en supposant que qq dieu demande à la nature si elle se contente des sens comme elle les possède, mais en bon état, ou si elle réclame qqch de mieux..., cf. Fin. 5, 12; Alt. 10, 4, 11; Mil. 31 ; Phil. 2, 99, elc. ; Gms. G. 4, 14, 2; C. 1, 25, 3, etc.; Liv. 4, 35, 9; 8, 40, 2, etc.; rectene an secus, nihil ad nos Cic. Pis. 68, ont-ils raison ou non, cela ne nous importe pas, cf. Off. 3,11 ¶ num... an, si... ou si : Ov. Pont. 2, 2, 57 ¶ utrum... an, si... ou si : Cic. Clu. 26; SuU. 48; AU. 4, 15, 7, etc.; CiES. G. 1, 40, 14; 1, 53, 7, etc.; [utrum... anne, même sens] Cic. Or. 206; Atl. 12, 51, 2; [utrum suivi de ne... an, même sens] Quincl. 92; Tusc. 4, 59; 2, 87; utrum... an contra Cic. 1, 2 ¶ [uter pronom annonçant l’int. double] : utrum esset utilius suisne servire an... Cic. Verr. 4, 73, [se demander] laquelle des deux situations était la plus avantageuse, être sous le joug de leurs compatriotes, ou..., cf. Div. 2, 129 ; Ac. 2, 71 ; Fam. 9, 4; Nep. AU. 5, 4; Liv. 29, 17, 19; 38, 47, 11, etc. ¶ [aucune particule dans le 1er membre] : nihil interest nostra vacemus an cruciemur dolore Cic. Fin. 4, 69, pour nous, il n’y a pas d’importance (si nous sommes exempts ou si...) que nous soyons exempts ou accablés de douleur, cf. Phil. 3, 18; non crediderit facium an tantum animo roboris fuerit, non traditur certum Liv. 2, 8, 8, ne crut-il pas à l’événement ou eut-il une telle force d’âme, la tradition est incertaine sur ne point, cf. 4, 55, 8 ; 6, 27,8, etc. ; [an non, ou non] nescio tu ex me hoc audiveris an non PL. Mil. 1265, je ne sais si tu m’as entendu dire ceci ou non, cf. 1336; ClC Inv. 2, 60 ¶ anne au lieu de an: nec sequom anne ini-quom imperet, cogitabit Pl. Amp. 173, il ne songera pas si ses ordres sont justes ou injustes; rogitando sanus sim anne insaniam TER. Eun. 656, à force de demander si je suis de bon sens ou insensé; cf. Cic. Ac. 2, 48: 2, 93; Fin. 4, 23; quid de consulatu toquar, porto vis anne gesto? Cic. Pis. 3, que dire du consulat? parlerai-je de l’acquisition ou de la gestion ? à ton choix.

ânà (6x6), prép. ace. [à partir de Végcce] : ana 1res uncias Veg. Mul. 4, 2, 6, par trois onces.

Ana et Anàs, as, m., fleuve de Bétique : CiES. C. 2, 38, 1 ; Mel. 2,87.

ânâbâsis, is, f. (àvàgaOTç), éphèdre [plante] : Plin. 26, 36.

ânàbâsiua, ii, m. (&v<£6aç), courrier : Hier. Ruf. 3, 1.

ânâbathmus, i, m. (dva6a6(ioç), montée, degrés : Aug. Ps. 38, 2; Eccl.^

ânâbathrum, i, n. (dvâ&xGpov), estrade pour lecture publique: Juv. 7, 46.

ânâbïbazôn, ontis, m. (àvaSiëir £<ov), lune qui monte : Tert. Marc. 1,18.

ânâbôlâdium, ii, n. (dva6o\d-Siov), écharpjD : Itala. Gen. 49* 11 ;Isid. 19,25, 7.

ânàbôEcarius, ii, m., importateur :_Ulp. Vat. 137.

ànâbôlïcus, a, um (dva6o).ix<Jî), propre à l’importation : VOP. Aur. 45, 1.

ànâbôlïum, ii, n. (dva6àY/,.eo), instrument de chirurgie : CIL 12,354 ¶ vêtement:N.-Tm.97,81.

Anabucis, is, f., ville d’Afrique: Anton. 65, 7.

Anabùra, ôrum, n., ville de Pisidie : Liv. 3S, 15, 14. .

ânâcampsërôs, ôtis, f. (dva-xaïuJjÉpco;), plante employée dans les philtres pour retrouver un amour perdu : Plin. 24, 167.

ànâcamptôs, on (dvaxâiiima), retourné : Capel. .9, 958.

ânâcëphàlœôsis, is, f. (dvot-xeço&aîcomç), récapitulation î Capel. 5, 564.

Anaces ou Anactes, um, m. (lïvotÇ), surnom des Dioscures : ClC. 3, 53.

Anâcharsis, idis, m. (’Avdxap-oiç), philosophe scythe : Cic. Tusc. 5, 90.

anâcnôrësis, is, f. (dvax(ipr]<jiç), retraite, vie d’anachorète : SlD. Ep. 7, 9, 9._

ânâchôrëta, œ, m. (àvaxwp7)njç), anachorète, solitaire : Sulp. Sev. Dial.l, 18. __

ânâcïtôrëtïcus, a, um (dvaxeo-p7)Ttxd{), d’anachorète : Gass. Coll. pr. 3, 1 : Eccl.

ânàchylis, is, f., consoude [plante] ^ Apul. Herb. 60.

ànâclïtërîum, ii, n. (dvax>.tv-T^ptov), coussin : Spart. Hel. 5,7.

ânaclïtôs, on (dvdx/.nroç), muni d’un dossier : Schol. German. 399, 2E.

âaaclômënos, on (dvax\(J|«\io5), recourbé en arrière [sorte de mètre] : Atil. Fort. 290, 14.

ànâcœlïasmus, i, m. (ivaxot-Xiacr|M>’ï), remède laxatif, détergent : C.-Aur. Chron. 2, 14, 213.

ânâcœnôsis, is, î. (àvaxoîvmo-iç), [rhét.] communication : Isid. Orig. 2, 21, 28.

ânacollëma, âtis, n. (dvaxA-).ï)p.a), cataplasme astringent i Pl.-Val. 1, 8,- 3, 16.

ânâcôlùthôn, i,n.(àvont<$Xou6ov), anacoluthe : Serv. En. 3, 541.

Anacrëôn, onfis,m. (’Avoxpccav), poète lyrique : ClC. Tusc. 4, 71 i -tëus,a, um, Diom.2,520 ; et-tïus, et, um, Quint. 9, 4, 78; et -fâcus, a, um, FULG. Myth. 1, prsef. 10, d’Anacréon.

Anactes, v. Anaces.

Anactoria, se, i., ancien nom do Milet : Plin. 5, 112.

Anactôrïë, es, î., jeune fille de Lesbie : Ov.H. 15, 17.

1 ânàctôrium, ii, n, (dvaxrd-ptov), glaïeul [fleur] : Apul. Herb. 701| armoise [plante] : Apul.flsr.j, 10.