cetque secum vetustas Sen. Marc. 26, 6, le temps abattra toutes choses et les emportera avec lui, cf. Ep. 71, 15.
➳ [arch.] abdouco CIL 1, 30 ‖ impér. abduc, mais abduce Pl. Bac. 1031 ; Curc. 693 ; Pœn. 1173, etc. ; Ter. Ad. 482 ; Phorm. 410 ‖ pf. abduxti Pl. Curc. 614.
abductĭo, ōnis, f., action d'emmener Dar. 4 ‖ expulsion C.-Aur. 5,1,1 ‖ captivité : Ambros. Psalm. 98, etc. ‖ retraite, solitude : Vulg. Sir. 38, 20.
abductus, a, um, part. de abduco.
abdūmen, v. abdomen ➳.
abduxi, pf. de abduco.
abduxti, v. abduco ➳.
Abeatæ, ārum, m., habitants d'Abéa (Achaïe) : Plin. 4, 22.
ăbĕcĕdārĭus, a, um, relatif à l’a b c, abécédaire, alphabétique : Eccl. ‖ m. pl. abecedarii, qui en sont à l’a b c : Eccl. ‖ n. abecedarium, l'a b c : Eccl.
ăbēgi, pf. de abigo.
Abēl, indécl., ou Abēl, ēlis, ou Abēlus, i, m., Abel, [fils d'Adam] : Eccl.
Abēlĭcus, a, um, d'Abel : Myth. 3, 6, 15.
Abella, æ, f. Virg. En. 7, 740, et Abellæ, ārum, f., Charis. 35, 8, ville de Campanie ‖ -āni, órum, m., habitants d'Abella : Just. 20, 1, 13.
ăbellāna ou ăbellīna nux, v avellana.
Abellīnās, ātis, m., habitant d'Abellinum : Plin. 3, 105.
Abellīnum, i, n., ville du Samnium : Pun. 3, 63 ‖ -īnus, a, um d'Abellinum : P.-Nol. Carm. 20, 88.
abĕmo, ĕre, tr., emporter : P. Fest. 4, 18.
abēna, c. habena.
Abentīnus, c. Aventinus.
ăbĕo, ĭi, ĭtum, īre, int.
I [pr.] s'en aller, s'éloigner, partir : Cic. Cat. 2, 1 ; Flac. 87 ; Fin. 4, 1 ; a) [avec ex] ex eorum agris Cic. Verr. 3, 79, s'en aller de leurs terres ; ex conspectu Cæs. G. 6, 43, 5, s'éloigner de la vue, cf. C. 2, 22, 4 ; Liv. 22, 12, 7 ; 25, 16, 2 ; 42, 41, 8 ; etc. ‖ [avec de] Cic. Verr. 2, 55 ; Pl. Men. 599 ‖ [avec ab] ab his locis Pl. Men. 553 ; ab urbe Liv. 36, 3, 3, s'éloigner de ces lieux, de la ville ; ab aliquo Pl. Cap. 487, s'éloigner de qqn, quitter qqn, cf. Mil. 1084 ; Ter. Eun. 791 ; Cic. Verr. 2, 54 ; Flac. 50 ; Liv. 28, 24, 8 ; ab oculis Pl. Trin. 989, s'éloigner des regards, cf. Cas. 302 ; Truc. 477 ; Sen. Ep. 36, 10 ‖ [avec abl.] navi Pl. Merc. 110, quitter un vaisseau, cf. Amp. 208 ; Liv., Tac. ; b) [avec supin] cubitum Pl. Most 486, s'en aller se coucher, cf. Rud. 707 ; 898 ; etc. ; c) [avec inf.] abi quærere Pl. Cist. 502, va-t'en chercher, cf. Bac. 900 ; Trin. 335, etc. ; d) [avec acc. de qual.] abi tuam viam Pl. Rud. 1027, va-t'en ton chemin ; e) [avec attribut au sujet] : ab judicio abit turpissime victus Cic. Com. 41, il s'en va du procès avec la plus honteuse des défaites ; integri abeunt Sall. J. 60, 7, ils s'en vont sans dommage, cf. 58, 5 ; Liv. 3, 11, 4 ; 9, 12, 7 ; f) [poét.] pénétrer dans, s'enfoncer dans : in corpus Lucr. 4, 1111, s'enfoncer dans le corps, cf. Virg. En. 9, 695 ; Stat. Th. 8, 495 ; 11, 631.
II [fig.] ¶ 1 s'en aller, disparaître : abiit ille annus Cic. Sest. 71, cette année-là s'écoula, cf. Cæl. 74 ; Mur. 7 ; etc. ; illa mea... abierunt Cic. Fam. 9, 20, l, mes propos d'autrefois... s'en sont allés ; sensus abiit Cic. Tusc. 1, 109, le sentiment a disparu, cf. Fam. 14, 1, 3 ; Att. 41, 10, 2 ; Liv. 2, 4, 2 ¶ 2 [avec abl.] magistratu, consulatu, etc., quitter une magistrature, le consulat, etc. : Cic. Rep.1, 7 ; Pis. 6 ; Liv. 2, 52, 6 ; 7, 22, 3, etc ¶ 3 s'éloigner d'une chose, s'écarter de, [avec ab] : ab jure Cic. Verr. 1, 114, s'écarter du droit ; abeamus a fabulis Cic. Div. 2, 22, laissons là les récits fabuleux, cf. Ac. 2, 90 ‖ illuc unde abii redeo Hor. S. 1, 1, 108, je reviens à ce point d'où je suis parti ‖ ne longius abeam Cic. Fin. 2, 96, pour ne pas faire une trop longue digression, cf. Rep. 3, 38 ; Cæc. 95 , etc. ; quid ad istas ineptias abis? Amer. 47, pourquoi t'écartes-tu de ton sujet pour dire de pareilles sornettes? ¶ 4 s'éloigner d'un état pour passer à un autre ; changer de nature, se transformer en qqch [avec in acc] : e in u abiit Varr. L. 5, 91, e s'est changé en u ; in villos abeunt vestes Ov. M. 1, 236 ses vêtements se changent en poils, cf. 2, 673 ; 4, 396 ; 4, 658 ; 13, 674, etc. ¶ 5 [en parlant d'une affaire] abire ab aliquo, échapper à qqn : Cic. Verr. 1, 141 ; 3, 148 ‖ [en parlant d'argent] sortir des coffres de qqn : Verr. 2, 55 ¶ 6 aboutir à : a) [avec in acc.] in vanum Sen. Ep. 94, 17, aboutir au néant, être sans effet ; b) [avec un adv.] avoir telle, telle issue : mirabar, hoc si sic abiret Ter. And. 175, je m'étonnais que la chose eût ce dénouement, cf. Cic. Fin. 5, 7 ; Att. 14, 1, 1 ¶ 7 [expr. familière] : abi in malam rem! va-t'en à la malheure! abi in malam crucem! va te faire pendre! va-t'en au diable : PL., Ter. cf. Cic. Phil. 13, 48.
➳ impér.abei Cil. 1, 1007, 8 II abin = abisne Pl., Ter. ‖ le pf alivi ne se trouve nulle part ; les formes sync. abi, abit se trouvent en poésie ; l'inf. abisse est presque de règle.
Abĕŏna, æ, f., déesse qui présidait au départ : Aug. Civ. 4, 21.
ăbĕquĭto, āvi, āre, int., partir à cheval : Liv. 24, 31, 10.
ăbĕram, imp. de absum.
ăbercĕo, v. abarceo.
ăbĕro, fut. de absum,
ăberrātio, ōnis, f., moyen de s'éloigner de, diversion à : Cic. Att. 12, 38, 3 ; Fam. 15, 18, 1.
ăberro, āvi, ātum, āre. int.
I [pr.] errer loin de : inter homines a patre Pl. Men. 31, s'égarer dans la foule après avoir perdu son père ; aberrantes ex agmine naves Liv. 37, 13, 1, des navires allant à l'aventure loin du gros de la flotte ; qui pecore aberrasset Liv. 41, 13, 2, [un taureau] qui errait égaré loin de son troupeau.
II [fig.] ¶ 1 s'éloigner, s'écarter, ab aliqua re, de qqch : Cic. Fin. 5, 83 ; Cæc. 55 ; Tusc. 5, 66 ; Phil. 7, 1 ; Lig. 19 ‖ ad alia Cic. Off. 1, 135, s'égarer sur d'autres idées ‖ [abst] se distraire de pensées pénibles : Cic. Att. 12,38,1 ¶ 2 s'égarer, se fourvoyer : Cic. Off. 1,100 ; conjectura Cic. 1, 100, s'égarer dans ses conjectures, cf. Att. 14, 22 ; Har. 23.
ăbĕs, ind. prés. ou impér. 2° pers. de absum.
Abessālōm, ou -ōn m., c. Absalom.
ăbesse, inf. de absum.
ăbĕuntis, gén. de abiens.
abfŏre ou abfŭtūrum esse, inf. fut. de absum.
abfŏrem, imp. subj. de absum.
abfŭat v. absum ➳
abfŭi, pf. de absum.
abfŭtūrus, a, um, part. fut. de absum.
Abgar et Abgarus, i, m., nom de plusieurs rois : Eccl. ‖ Acbarus Tac. An. 12, 12 (Ἄκβαρος Appien).
abgrĕgo, āre, tr., séparer [du troupeau] : P. Fest. 23, 7.
ăbhĭbĕo, ēre, éloigner : *Pl. Trin. 263.
ăbhĭĕmat, impers., il fait un temps d'hiver : *Plin. 18, 354.
ăbhinc, adv
I [lieu], loin d'ici : Lucr. 3, 954 ; Apul. Fior. 16.
II [temps] ¶ 1 à partir de maintenant, à compter de maintenant : a) [avec acc.] hoc factumst ferme abhinc biennium Pl. Bac. 388, cela s'est passé il y a maintenant deux ans environ, cf. Cas. 39 ; Ter. And. 69 ; Hec. 822, etc. ; Cic. Com. 37 ; abhinc annos prope trecentos fuit Cic. Div. 2, 118, il vécut voilà près de trois cents ans, cf. Verr. 1, 34 ; Balb. 16 ; Phil. 2, 119, etc. ; b) [avec abl.] abhinc annis quindecim Cic. Com. 37, il y a quinze ans maintenant, cf. Verr. 2, 130 ; Au. 12, 17 ; Gell. 1, 10, 2. ¶ 2 [par rapport à l'avenir] : Pacuv. Tr. 22 ; Tert. Marc. 3, 5.
ăbhorrens, tis, ¶ 1 part. prés. de abhorreo ¶ 2 adjt a) déplacé, inopportun : abhorrentes lacrimæ Liv. 30, 44, 6, larmes déplacées, cf. 27, 37, 13 ; b) [avec dat.] inconciliable avec, qui ne répond pas à : huic profectioni abhorrens mos Liv. 2, 14, 1, coutume qui jure avec ce départ.
ăbhorrĕo, ŭi, ēre, int. ¶ 1 s'éloigner avec effroi de qqch ; éprouver de l'horreur, de l'aversion, de l'éloignement, de la répugnance pour qqch : a) [avec ab] a dolore Cic. Fin. 3, 62, avoir de l'aversion pour la douleur ; a Musarum honore et a poetarum salute Cic.