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âsôtïa, œ, t. (âcriDTta), prodigalité, amour du plaisir : Gell. 19. 9, 8.

àsôtâcôs, on, c asotus: *Gell. 10, 17, 3.

àsôtus, a, um (fiatoxoç), dissolu : Gloss. Il subst. m., homme adonné aux plaisirs, voluptueux, débauché : ClC. Fin. 2, 22; 70; 3, 77._

Aspagani, ôrum, m., peuple de l’Indej Plin. 6, 79.

aspâlâthus ou -ôs, i, m. (àonà-XaOoc), astragale [plante] : Pijn. 12. 110.

aspâlaX, âcis, f. (àtrrcâXaÇ), plante inconnue : *Plin. 19, 99.

Aspar, âris, m., ami de Jugur-tha : Sall. J. 108, 1 ; 112, 1.

Aspâràgïum, ïi, n., ville d’Illy-rie : Cjes. C. 3, 30; 3, 41; 3, 76.

asparagus, », m. (Aamipayoç), 11 1 asperge : Cat. Agr. 6,3 ; Plin. 79, 145; COL. 11, 3, 45 H 2 tige de plante ressemblant à l’asperge : Plin. 23, 27 ; 23, 21, etc.

1 aspargo, ère, v. aspergo 1.

2 aspargo, înis, v. aspergo 2. asparsïo, v. aspersio. Aspâsïa, se, f. (’Ao-irccai’a) , As-

pasie [courtisane célèbre de Miletj : ClC. Inv. 1, 51 ; Quint. 5, 11, 27 Il autre femme : Just. 10, 2.

Aspavia, se, t., ville de la Bétique : B. Hisp. 24, 2.

aspectabQis, e (aspecto), 11 1 visible : ClC. Tim. 12 fl 2 digne d’être vu : -bilior Apul. Apol. 14.

aspeetâmen, ïnis, n., vue, aspect : Mam. An. 2, 12.

aspectïo, ônis, f. (aspicio), action de regarder : Fest. p. 333.

aspecto (adsp-), âvï, âtum, are (fréq. de aspicio), tr. fl 1 regarder à différentes reprises, regarder avec attention : quid me aspec-tas? ClC. Plane. 101, pourquoi tiens-tu tes regards tournés vers moi ? 11 2 [iig-] être attentif à qqch : jtissa principis Tac. An. 1, 4, observer avec soin les ordres du prince H 3 regarder vers [topo-graphiquement] : (collis) qui as-pectat arces Virg. En. 1, 420, (colline) qui fait face à la citadelle, cf. Tac. An. 12, 32.

aspectôr, ôris, m. (aspicio), celui qui regarde : Aug. Serm. 117, 12.

1 aspectus (adsp-), a, um, part, de aspicio.

2 aspectus (adsp-), ûs, m. (aspicio).

I II1 action de regarder, regard: uno aspeclu inlueri ClC. Sest. 1, embrasser d’un seul coup d’œil ; prseclarus ad aspectum ClC. Verr. 4, 117, beau à voir, cf. Or. 228; terribilis aspeclu ClC. Sest. 19, terrible à regarder, cf. Phil. 5, 18 ; 2, 47 II regards, présence : aspectum hominum vitare ClC. Cat. 1,17, éviter les regards du monde, cf. Sull. 74, etc. U 2 sens de la vue, faculté de voir : aspectum amiltere Cic. Tusc. 1, 73, perdre le sens de la vue ; aspectus judv-cium Cic. de Or. 2, 357, le jugement de la vue; aspectus oculorum

Cic. Tusc. 5, 114, la vision [des yeux]; quœ sub aspectum veniunt ClC. de Or. 2, 358, les choses qui tombent sous le sens de la vue [cadunt Cic. Tim. 11; sub oculorum asp. cadunt Cic. Tim. 52]; in aspectum aliquid proferre Cic. Arck 12, présenter qqch sous les yeux (aux regards) ; aspeclu aliquid per-cipere Cic. Tusc. 5,111, percevoir qqch par la vue 11 3 vue, regards, champ de la vue (de la vision) : templum in oculis cotidianoque aspeclu populi Romani posilum Cic. Verr. 1, 129, temple placé sous les yeux, dans l’horizon visuel journalier du peuple romain ; portas prope in œdificalione aspec-luque urbis inclusi Cic. Verr. 4, 117, ports presque renfermés dans les constructions et sous les regards de la ville ¶ ea, quœ in re dispersa videnlur esse, sub uno aspeclu ponere Q. ClC. Pet. 1, 1, placer (rassembler) sous un seul point de vue des choses qui dans la pratique semblent sans liaison entre elles.

II [rare] fait d’être vu (d’apparaître), [d’où] aspect : pomorum jucundits non gustaïus solum. sed odoratus etiam et aspectus ClC. 2, 158, ce que les fruits ont d’agréable non seulement comme goût, mais encore comme odeur et comme aspect ; aspectus defor-mis Cic. Off. 1, 126, laideur d’aspect ; auclionis miserabilis aspectus Cic. Phil. 2, 73, vente d’aspect lamentable.

•S) > gén. arch. aspecti Ace. Tr. 80; 188; dat. arch. aspeclu Virg. En. 6, 465 ; abl. pi. aspec-tibus Apul. M. 5, 19 ; Capell. 1, 20.

Aspelia, te, f., ancien nom de l’île de Chypre : Plin. 5, 129.

aspello (puli), pulsum, pellere (abs, petto), tr., repousser, chasser, éloigner : PL. Merc. 115; Amp. 1000 ; Capl. 519.

aspendïos, ïi, f. (dcnr&Sioç). sorte de raisin dont le vin ne pouvait servir aux libations : Plin. 14, 117.

Aspendos, î, f. (Aspendum, i, n., Plin. 5,96), ville de Pamphy-lie : ClC. Verr. 1, 53 a -dïns, a, um, d’Aspendos : Cic. Verr. 1, 53; -dïi, ôrum, m., Lrv. 37, 23, 3, habitants d’Aspendos.

i aspër, ëra, ërum.

I rugueux, âpre, raboteux : 111 [opposé à lêvis, poli, lisse]: ClC. Tusc. 5, 83 ; Fin. 2, 36 ; [en parlant de plantes] Cic Div. 1, 75 ; [de rochers] Cic. Agr. 2, 67 ; [de collines] C/ES. C. 3, 43, 1; [de terrains] ClC. Plane. 22, etc. ¶ cymbia aspera signis Virg. En. 5, 267, coupes que les ciselures couvrent de rugosités (chargées de reliefs); nummus asper Suet. Ner. 44, pièce neuve (qui a encore son relief) ; in aspero accir-père Sen. Ep. 19, 10, recevoir (être payé) en monnaie neuve 11 2 maria aspera Virg. En. 6, 351, mer âpre, hérissée, orageuse;

hieme aspera Sall. J. 37, 3, pendant les rigueurs de l’hiver : asperrimo hiemis Tac. An. 3, 5, au plus âpre (au plus fort) de l’hiver ; Cermania aspera eu In Tac. G. 2, la Germanie dure de climat II vinum asperum Cat. Agr 109, vin âpre, cf. Sen. Ep. 36, 3; Plin. 17, 250 il [en pari, du la voix] rauque : Cic. de Or. 3, 216, etc. Il [du style] âpre, rude [où l’arrangement des mots présente des sons heurtés, dés hiatus] : Cic. Or. 20 ; 150 ; de Or. 3, 171 ; Alt. 2, 6, 2 11 3 plur. n., korum (col-Hum) asperrima pascunt Virg. En. 11, 319, ils font paître sur les parties les plus âpres de ces collines ; in inviis et asperis saxo-rum Curt. 7, 11, 18, sur un sol que les rochers rendaient impraticable et raboteux ; per aspera Curt. 7, 11, 16, à travers (sur) un terrain raboteux ; asperis maris obviam ire Tac. An. 4, 6, remédier aux difficultés de la navigation.

II [fig.] 11 1 âpre, dur, pénible : res asperse Sall. J. 7, 6, les choses (les entreprises) difficiles ; periculosis atque asperis iemporv-bus Cic. Balb. 22, dans des circonstances dangereuses et difficiles; doctrina asperior Cic. Mur. 60, doctrine philosophique un peu trop sévère ; senlenlia asperior Liv. 3, 40, 7, avis plus rigoureux ; bellum asperrumum Sall. J. 48, 1, guerre menée avec acharnement ; aspera mea nalura Cic. Val. 8, mon caractère est dur; nihil esse asperum nisi dolorem ClC. Fin. 1, 71, [ils disent] qu’il n*y a de pénible que la douleur; mullo asperioribus verbis quam cum gramssime accusabat ClC. AU. 11, 13, 2, [il se justifie] en employant des termes beaucoup plus durs (amers) que quand il faisait les plus graves accusations ; verbum asperius Cic. Q. 1, 2, 7, parole un peu blessante ; in rébus asperis ClC Off. 1, 80, dans le malheur, dans l’épreuve, cf. de Or. 2, 34, 6; Fin. 5, 78; Liv. 22, 27, 3, etc. H 2 [en pari, des pers.] âpre, dur, sévère, farouche : Panseli praecep-tis asperior non- est factus ClC. Mur. 66, les leçons de Panétius ne l’ont pas rendu plus dur [moins indulgent, moins humain] ; »n patrem ejus fuisli asperior ClC. Q. 1,2, 6, tu t’es montré un peu dur envers son père ; asperrimi ad condiciones pacis Liv. 22, 59, 7, [nos pères] si intraitables sur les conditions de la paix ; aspera Pkoloe Hon. 0. 1, 33, 5, l’intraitable (insensible) Pholoé II [en pari, des animaux] farouche, violent : ( bos) interdum aspera cornu Virg. G. 3, 57, (la génisse) qui menace parfois de la corne; (an-guis) asper siti Virg. G. 3, 434, (serpent) que la soif rend farouche (redoutable).

7® > formes syncopées : aspro Scribon. 180; aspros Stat. Theb. I, 622; aspris Virg. En. 2, 379.

2 Asper, ërï, m., surnom romain; par ex. de Trebonius Liv,