Mon mari est en guerre,
Ne sait s’il reviendra
Ouich’ ka !
Ell’ monta dans sa chambre,
Si haut qu’ell’ put monta
Ouich’ ka !
Ah ! ah ! tenaouich’ tenaga,
Tenaouich’ tenega, ouich’ ka !
Regard’ par la fenêtre
Pour voir son beau pagea.
— Ah ! dis-moi donc beau page,
Quell’ nouvelle apporta ?
— Les nouvell’ s que j’apporte
Tes doux yeux pleurera.
Ton mari il est mort,
Et mort et enterra !
Il fut porté en terre
Par quatre-z-officias.
Trois, quatre vieux sauvages
Portaient les coins du drap.
Et deux vieilles sauvagesses
Chantaient le libera.