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AVERTISSEMENT.


De retour à Paris, après en avoir été absent pendant les deux siéges, comprenant le règne des violents oppresseurs qui remplacèrent par le drapeau rouge le drapeau blanc de nos Rois, conservé dans le tricolore, où il est entouré des deux autres couleurs, destinées, il semble, à faire ressortir la première, et qui, non contents d’avoir détruit ou mutilé des monuments dont s’enorgueillissait la France, et nombre de propriétés particulières, ont poussé la scélératesse jusqu’à massacrer d’innocentes et respectables victimes, notamment notre éminent archevêque Darboy, l’éloquent abbé Deguerry, le savant président Bonjean, tous les trois attachés comme moi à notre vieille Église de France, si injustement décriée par la nouvelle école ; de retour, dis-je, à Paris, je me suis empressé de reprendre l’impression, forcément suspendue pendant dix mois, du troisième et dernier volume de cet ouvrage, qui offre en grande partie l’histoire littéraire de la nation indienne moderne, sixième de la race humaine.

L’impression de la Table des auteurs était déjà achevée lorsque j’ai reçu la seconde partie du Nuskha-i dilkuschâ, anthologie biographique dont j’ai analysé la première partie, page 353 et suivantes de ce volume. Le bâbû Rajendra Lâl Mitr, connu par de savants travaux, entre