Page:Garcin de Tassy - Manuel de l’auditeur du cours d’ourdou.djvu/36

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V. D’UN SECRÉTAIRE OU D’UN COMMIS À SON PATRON.


Mon respectable et honoré patron, après avoir pris congé de vous, je me mis en route et j’arrivai bientôt chez moi en bonne santé. Malheureusement j’y trouvai ma mère malade, et jusqu’à ce jour sa maladie n’a pas cessé ; et comme il n’y a que moi qui puisse veiller à ce qu’on lui donne les remèdes que le médecin prescrit et tout ce dont elle a besoin, il ne m’a pas été possible de la quitter pour retourner à mon poste à l’époque qui était convenue. Aussitôt que ma mère sera mieux, je ne manquerai pas d’aller reprendre mes fonctions. En attendant, puisque mon frère se trouve en votre ville, il pourra me suppléer jusqu’à mon retour, si vous y consentez. Je puis vous assurer qu’il a toute la capacité nécessaire pour vous satisfaire, et que’vous n’aurez qu’à vous en louer si vous l’employez. Je le désirerais d’autant plus, que de cette manière vos affaires ne souffriraient pas de mon absence, et que je pourrais continuer à remplir ici les devoirs de la piété filiale.

J’ai l’honneur d’être votre respectueux serviteur.


VI. RÉPONSE DU PATRON.


Mon cher ami, j’attendais votre lettre avec une extrême impatience, et je l’ai reçue avec beaucoup de plaisir. Toutefois j’ai appris avec peine que votre mère est malade, et je désire vivement qu’elle soit bientôt rétablie. Aussitôt que vous pourrez la quitter, il faudra venir mettre en ordre les affaires que j’ai confiées à vos soins, et ensuite je vous per-