Page:Gasquet - Le Bûcher secret, 1921.djvu/100

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II


Dans le ciel infusé de gloire
La montagne m'ouvre son cœur.
Il fait vaste… Une source noire
Sanglote au fond de mon bonheur.

Le vertige qui d'elle monte
Prend tes yeux, crime qui me fuis.
Des pourpres glaciers de la honte
Tombe la paix des grands ennuis.

On dirait, sous la roche dure,
Le front d'un Archange obstiné,
Les pierres gardent la figure
Des matins où le monde est né.