Page:Gasquet - Le Bûcher secret, 1921.djvu/169

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I


La nuit tombe, un ciel rose épouse la colline.
Un vieil amandier mort se ranime au couchant
Et moi, sur mon vieux cœur puisque l'amour décline,
Je laisse aller ma vie à l'horizon penchant.

Il fait triste… Une lune inquiète s'enlace
Au cou de mes cyprès qui ne la sentent pas.
C'est encor un jour vain, un de mes jours, qui passe.
Je t'entends dans mon ombre, ô ma mort… Parle bas.