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IX
Le soleil sur la plaine rase
S’est couché comme un moissonneur…
Au fond perdu de mon extase
Que me veux-tu, mon pauvre cœur ?
Le ciel est noir. La terre est morte.
Sur ma face traîne un linceul,
Et mon vieux puits devant ma porte
Seul me regarde, triste et seul.
L’Amour se mêle à la colère.
Quel Incendie est donc venu ?
Il ne reste plus rien sur l’aire.
Mon cœur est nu.