Page:Gasquet - Le Bûcher secret, 1921.djvu/51

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Obsédante comme une abeille
La jalousie, ô mon bonheur,
Vient bourdonner à mon oreille
Après m'avoir piqué le cœur.

Les vertes pentes des Abruzzes
Regardent les pêcheurs ourdir
Comme mon cœur de vaines ruses
Autour de ton subtil désir.

Dans le soir un grand cap caresse
Je ne sais quel fuyant bonheur,
La mer joue avec sa tendresse…
Ne les regarde plus… J'ai peur.