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Page:Gaston de Chaumont - La Fauvette de maître Gélonneur.djvu/30

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la fauvette


mars 1886, nos deux Bugeysiens étaient prêts à partir et à dire adieu à leur beau lac : Robert ému au fond du cœur, malgré sa mauvaise tête ; Néron anxieux de savoir comment finirait cette équipée, mais prêt à obéir sans sourciller, sans interroger. Affaire de consigne, n’est-ce pas ?

Le soir qui précéda leur départ, maître Gélonneur, avec des conseils tout paternels pour la conduite et l’hygiène de Robert, des considérations solennelles sur les bons effets qu’il était en droit d’attendre de ce grave événement, sur la nécessité qu’il y avait pour son fils à racheter son passé, à dépouiller le vieil homme, à se conduire en enfant repentant qui, chaque jour, songe au foyer paternel où il est attendu, crut devoir donner à Robert quelques indications techniques qui pussent l’aider à trouver là-bas l’oiseau qui devait être dorénavant la perle de sa volière.

« Mon cher enfant, dit-il, ton passé te