Page:Gautier - L’Usurpateur, tome 2.djvu/124

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— Ne sois pas trop triste, murmura-t-elle, puisque nous nous reverrons.

Le prince se leva et chercha les chevaux. Celui qu’il avait monté était tombé épuisé, il expirait. L’autre, très-las, s’était arrêté à quelques pas. Il ramona près de la reine et l’aida à se mettre en selle ; puis il jeta un regard d’adieu plein de regret à cette vallée qu’il allait quitter ; avec un profond soupir, il prit le cheval par la bride et commença à le guider sur le gazon.

Au moment où la Kisaki et le prince s’éloignaient, le buisson qui les avait abrités s’agita, et un homme qui y était caché s’enfuit.