Page:Gautier - L’Usurpateur, tome 2.djvu/62

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On essayait en vain du dehors de déblayer l’entrée.

— Quelle chose horrible, la guerre ! s’écria Fidé-Yori qui s’enfuit bouleversé.

Bientôt les cris devinrent plus rares, puis le silence s’établit tout à fait.

— C’est fini, ils sont tous morts, dit Yoké-Moura, il ne reste qu’à refermer la tombe.

Cinq mille hommes avaient péri dans ce souterrain long de plusieurs lieues.