Page:Gautier - La Conquête du paradis.djvu/247

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Moi je fais le serment sur les mânes de mon père, dit le nabab de Kadapa.

— Et jurez tous, ajouta Bussy, que ni torture, ni menaces de mort ne vous feront révéler ce complot.

Tous les umaras jurèrent.

— À bientôt donc, reprit le chef français, tenez-vous attentifs, et quand vous entendrez le bruit de la chute de Gengi, soyez prêts à tout.

Il salua avec une dignité froide, remit sur son front le tricorne doré et disparut.