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III


LA FÊTE DU GÉNIE DE LA MER


Le lendemain, dès l’aube, les rues d’Osaka furent pleines de mouvement et de joie. On se préparait pour la fête tout en se réjouissant à l’avance du plaisir prochain. Les maisons commerçantes, celles des artisans et des gens du peuple, largement ouvertes sur la rue, laissaient voir leur intérieur simple, meublé seulement par quelques paravents aux belles couleurs.

On entendait des voix, des rires, et, par moment, un enfant mutin s’échappait des bras de sa mère, occupée à le parer de ses plus beaux vêtements, et venait gambader et trépigner de joie sur les marches de bois descendant de la maison vers la chaussée. C’était alors avec des cris d’une feinte colère qu’il était rappelé de l’intérieur, la voix du père se faisait entendre et l’enfant allait se remettre aux mains maternelles, tout frémissant d’impatience.

Quelquefois l’un d’eux criait :

—Mère ! mère ! voici le cortège !