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VII




Les visites à ma famille devaient être régulières, tous les quinze jours, probablement. Elle habitait rue de Rougemont et nous y allions à pied, moi portée, évidemment, une partie du chemin ! Il fallait monter au cinquième, par un escalier assez sombre, très ciré et glissant, qui ne ressemblait guère à celui de chez nous, étroit, terne, mais si vite grimpé, à quatre pattes, jusqu’au palier carrelé. On entrait dans une petite antichambre sans fenêtre où il faisait noir. Le salon était au fond, la salle à manger à gauche. Pour moi, le seul intérêt de ces visites était la promenade à l’aller et au retour ; j’étais avec la chérie et cela suffisait à mon amusement. Quant aux personnes que nous allions voir, je n’y faisais aucune attention, et une fois partie, je n’y pensais jamais.

La plus ancienne entrevue avec mon père dont je me souvienne, fut plutôt froide ; la voix du sang ne parla pas du tout en moi.