Page:Gautier - Le Livre de jade, 1867.djvu/29

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Étendu au bord de l’eau, je regarde tristement la feuille de saule qui voyage loin de l’arbre penché.

Car depuis que j’ai oublié celle que j’aimais, je rêve tout le jour, tristement étendu au bord de l’eau.

Et mes yeux suivent toujours la feuille de saule, et maintenant elle est revenue sous l’arbre, et je pense que dans mon cœur le souvenir ne s’est jamais effacé.