Page:Gautier - Le Livre de jade, 1867.djvu/75

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Les fleurs n’ont déjà plus de parfums ; le vent du nord va les faire tomber, et bientôt les nénuphars navigueront sur le fleuve.

Ma lampe s’est éteinte d’elle-même, la soirée est finie, je vais aller me coucher.

L’automne est bien long dans mon cœur, et les larmes que j’essuie sur mon visage se renouvellent toujours.

Quand donc le soleil du mariage viendra-t-il sécher mes larmes ?