Page:Gavarni - Grandville - Le Diable à Paris, tome 2.djvu/66

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de vos fils présents, et de votre esprit à venir, acceptez-vous notre proposition, et voulez-vous enfin crocheter le secret des femmes ?

— De par Dieu, oui, nous le voulons, répondez-vous, mais nous croyons que ce labeur serait mirifiquement ennuyeux.

— Voyre mais, vous dirait Panurge, qui vous hantait volontiers ; — pour des compaignons qui s’ébaudissent matutinalement : à faire lecture de politicq, et parachèvent le jour à ouïr musicque ou tragédie par semblant de liesse, ceci m’appert une paovre raison.

— Mais enfin, répliquez-vous, ne pourrions-nous donc pas étudier chacun chez soi ?

— Si c’est là votre dernier mot et votre premier courage, nous vous quittons avec le souhait de maître Alcofribas : « Restez en santé désirée, aimez vos femmes, dormez salé, buvez net, bercez vos enfants, et que Dieu vous saulve et vous guarde ! »

— Mais alors on ne saura jamais

ou va une femme qui sort.
laurent-jan.