Page:Gazette des Beaux-Arts, vol 32 - 1904.djvu/289

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peut raconter les succès mondains, ni un amant dont il soit plaisant de narrer les aventures, l’intelligence de son art a été grande et ses connaissances spéciales ont été nombreuses. Et quand on admire la noble allure de Reynolds, la séduction et la distinction de Gainsborough, le sentiment profond de Constable, il faut aussi admirer l’éclat de Turner. L’école anglaise, sans lui, ne pourrait valablement se targuer d’avoir rien inventé et, après avoir beaucoup reçu, de n’avoir à son tour rien donné.

JULIEN LECLERCQ