Page:Geffroy – Hermine Gilquin, 1907.djvu/113

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eut de la peine à avancer, à soulever de terre ses pieds qui lui semblèrent de plomb.

Elle revit celle qui l’avait renseignée, toujours postée au dehors de la ruelle.

— Eh bé ! vous avez vu la mère Olympe ?… Vous avez pu lui causer ?…

— Je vous remercie, — dit Hermine, confuse sous ce regard investigateur.

Elle eut l’idée de demander à cette femme la chaise et l’écuelle d’eau qu’elle n’avait pas trouvés chez Olympe. Mais elle prévit des questions et des questions à n’en plus finir, et puis elle n’osa pas plus que tout à l’heure. Elle commença donc à descendre le chemin raboteux qu’elle avait gravi tout à l’heure comme un calvaire.

Presque tout de suite, elle s’arrêta. Les derniers mots échangés avec la grand’mère lui revinrent, et elle pria la paysanne de lui indiquer le chemin du cimetière.

— Hors du village, quand vous serez