Page:Geffroy – Hermine Gilquin, 1907.djvu/139

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sans cesse, les pigeons se rengorgeant et roucoulant sur le rebord de leur tour.

Ses yeux allaient aussi à la fenêtre du grenier, l’endroit mystérieux où vivait son secret.

Cette accalmie ne dura pas longtemps. Le charme funèbre laissé par la mort fut rompu par une colère de François Jarry, un coup de poing frappé sur la table, un mot violent à l’adresse d’Hermine. Peu à peu, les anciennes habitudes revinrent. Le même ouragan de fureur qu’auparavant passa sur le doux être qui ne demandait qu’à donner sa bonté à tous, et qui n’aurait voulu en échange que les heures de solitude où sa pensée pouvait s’épanouir comme une fleur ignorée.

Désormais, il lui redevint impossible de s’occuper de rien. Sa place, de nouveau, était prise partout. Le maître affichait son mépris. Les servantes se gaussaient d’elle. La petite Zélie l’épiait, la regardait sour-