Page:Geffroy – Hermine Gilquin, 1907.djvu/190

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mettre ce pécheur dans le bon chemin…

— Je vois que vous ne le connaissez pas, monsieur le curé… Il n’y a que la loi qui puisse me sauver.

— Vous sauver !… vous sauver !… Il faut sauver votre âme… Voulez-vous perdre votre âme en croyant vous sauver ?

Hermine ne put pas obtenir ce qu’elle attendait, la simple parole née d’une pitié humaine pour un être qui demandait naïvement secours à un autre être revêtu d’autorité. M. le curé promit d’aller voir Hermine dans la semaine…

— Je serai loin, — pensa Hermine.

— Oui, j’irai un de ces jours… si le temps le permet à mes vieilles jambes… je parlerai à votre mari.

— Je vous remercie bien, monsieur le curé.

— Mais il faut que je vous quitte, mon enfant… Je suis bien occupé aujourd’hui… C’est dimanche… Je vais avoir les vêpres…