Page:Geffroy – Hermine Gilquin, 1907.djvu/204

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avait été injuriée et battue, pour avoir laissé Hermine se confier à M. le curé sans assister à l’entretien. Il serait difficile, le lendemain, de tromper la surveillance de l’enfant terrorisée.

Mais Hermine eut alors, de nouveau, la pensée qu’elle avait eue en route : elle emmènerait Pyrame avec elle, et si Zélie la suivait, elle la laisserait venir assez loin pour empêcher toute poursuite, puis lui ordonnerait de rentrer à la ferme, la menaçant de la bête dévouée qui obéissait à son moindre signe. Devant les yeux et les crocs du chien, la petite fille se sauverait, viendrait prévenir François Jarry, — mais trop tard !